top of page
Rechercher
  • tdhs-unige

Enfants et droits environnementaux

Vivre dans un environnement sain est essentiel pour que le respect de la dignité humaine, de l’égalité et de la liberté soient garantis. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), un enfant de moins de cinq ans sur quatre meurt à cause d’un environnement insalubre. Il s’agit d’un problème qui n’a pas des frontières.

La composante écologique des droits humains


Aujourd’hui, la préservation de la nature est une condition préalable au respect des droits humains. Pendant sa 45ème session en novembre 2020, le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies a adopté la résolution « Réaliser les droits de l’enfant grâce à un environnement sain », en incitant les États à adopter les mesures nécessaires afin de garantir les droits des enfants et des générations futures face à la crise climatique. Le 8 octobre 2021, lors de sa 48ème session, 43 États membres ont reconnu le droit à un environnement sain et durable en tant que droit humain. Les droits humains ont donc une composante toujours plus écologique, qui intègre les revendications visant à protéger la nature.

Les risques d’un environnement insalubre


L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déclaré qu’un enfant de moins de cinq ans sur quatre perd la vie à cause d’un environnement insalubre. Par conséquent, chaque année les risques environnementaux coûtent la vie à 1,7 million d’enfants de moins de cinq ans. Parmi ces risques il y a la pollution de l’air, le tabagisme passif, l’eau non potable, le manque de structures sanitaires, les conditions d’hygiène précaires et l’exposition à des produits toxiques comme les pesticides. Comme déclaré par la Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme Michelle Bachelet, les effets de la crise climatique sur les enfants et leurs droits sont aggravés par la pandémie de COVID-19, parce qu’elle se combine avec d’autres formes de destruction de l’environnement, par exemple la pollution de l’air, qui augmente la vulnérabilité des personnes à des graves problèmes de santé lorsqu’elles contractent le virus.En outre, les enfants des pays pauvres sont soumis à des risques encore plus grands. En effet,dans ces pays, 12 millions d’enfants présentent des lésions cérébrales irrémédiables en raison d’une intoxication par le plomb. Comme ils ont difficilement accès aux soins de santé, ont une mauvaise alimentation et vivent surtout dans des zones industrielles très polluées, l’organisme de ces enfants est trop faible pour pouvoir faire face aux attaques environnementales qu’il subit. L’exposition à des facteurs nocifs peut commencer dès la grossesse. Même si on dispose de peu d’information sur les effets d’une exposition prolongée à des substances toxiques, les troubles de la santé d’origine environnementale sont, en général, chroniques et difficiles à soigner. Pour cette raison, la résolution de ce problèmeréside dans la prévention.

Les adultes de demain


Pour que le développement durable soit réalisé, un changement global des mentalités, croyances et comportements est nécessaire. L’éducation joue donc un rôle décisif. La résolution « Réaliser les droits de l’enfant grâce à un environnement sain » insiste sur l’intégration des enjeux environnementaux à tous les niveaux d’enseignement afin que les enfants puissent mieux les comprendre et respecter la nature qui les entoure. Les enfants constituent 30% de la population mondiale et sont la ressource la plus précieuse qui existe. Ils sont les adultes de demain ; les mères et les pères des enfants de la prochaine génération. Les protéger en étant capable de protéger aussi notre environnement signifie investir doublement dans l’avenir.



Cloé Vittoria Mini

06 Avril 2022

72 vues0 commentaire
Post: Blog2_Post
bottom of page