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Quand l'école n'est plus une priorité - lumière sur Haïti


Placé 170e sur 189 par l’ONU sur l’échelle du développement humain, qui en fait l’un des pays les plus pauvres et sous-développés du monde, l’image d’Haïti comme île paradisiaque est désormais bien loin, notamment pour les jeunes pousses du pays qui se voient prises en otage entre instabilité politique et catastrophes naturelles.


EN HAITI

Le 14 août dernier, Haïti enregistrait un séisme de magnitude 7.7 qui frappa le pays de plein fouet. Un mois plus tôt, c’était le président Jovanel Moïse qui se faisait assassiner dans la banlieue de la capitale.

Aujourd’hui en Haïti, 3⁄4 de la population vit sous le seuil de pauvreté, les écoles sont privées et payantes et 3 millions d’enfants en âge d’apprendre sont privés d’études. Pour subvenir à leurs besoins, ce sont des horizons bien moins verdoyants que les jeunes Haïtiens décident d'emprunter. Entre travailleurs domestiques, vendeurs ambulants et membres de gangs, les opportunités ne sont pas foisonnantes.


LA MARCHE DE L'ESPOIR

C’est pour venir en aide aux enfants du monde que des milliers de personnes de tous âges chaussent leurs meilleures baskets pour se challenger à parcourir quelques kilomètres selon leur capacité. La Marche de l’Espoir qui se tient comme chaque année à Genève permet de lever des fonds afin d’assurer des structures de soutien aux pays dans le besoin.

Cette année, la situation critique des enfants en Haïti en a fait une priorité et les kilomètres sponsorisés qui ont été parcourus jusqu’au 31 décembre 2021 permettront de développer l’accès aux écoles, sensibiliser les enfants à leurs droits et leur apprendre à gérer les désastres naturels et anthropiques qui les entourent au quotidien. C’est en tout cas la promesse que s’est fait Terre des Hommes Suisse à travers les fonds récoltés par la marche de l’espoir digitale 2021.


Par Romain Briffaz

janvier 2021


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